Des fleurs par saisons

Toutes les fleurs sont nécessaires aux pollinisateurs. Les identifier permet de mieux les respecter et nous conduit à être attentif à leur préservation pour que les insectes s’en nourrissent et accomplissent leur travail de pollinisation.

Environ 20% des plantes à fleurs de nos régions utilisent le vent pour disséminer leur pollen, on les appelle les plantes anémophiles. Les 80% restant utilisent les insectes, on dit que ce sont des plantes entomophiles. Outre le pollen qui est l’élément mâle produit par la fleur, la plupart des plantes entomophiles sécrètent un liquide sucré appelé nectar à partir duquel les abeilles mellifères élaborent leur miel.

En ce mois de février, voici quelques fleurs mellifères que vous pouvez observer au jardin, toutes servent aux abeilles qui seront sorties de la ruche en ces températures clémentes !

Le noisetier commun (Corylus avellana) est un arbuste anémophile. Mais il produit très tôt dans l’année une importante quantité de pollen et offre aux abeilles mellifères la base des premiers aliments protéinés de la ruche. Chez le noisetier commun, seuls les chatons mâles, longs et pendants, intéressent les abeilles. Les fleurs femelles sont reconnaissables à leurs stigmates rouge-corail, elles se transformeront en délicieuses noisettes.  Il s’agit d’une essence monoïque : les deux sexes sont séparés sur la même plantes.

La véronique de Perse (Veronica persica), petite fleur bleue bien discrète mais que l’on retrouve déjà dans les jardins en ce mois de février.

La pâquerette (Bellis perennis) fait partie de la famille des astéracées comme les pissenlits et les marguerites.  Ce que l’on pense être une fleur est en réalité une inflorescence. Celle-ci regroupe plusieurs fleurs. Chaque pétale de l’inflorescence, appelé ici capitule, est en fait une fleur !

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